La phobie est une peur ou angoisse irraisonnée produisant des symptômes importants, en l’absence même de l’objet phobogène.

La définition ci-dessus comporte un élément important afin de différencier la phobie d’une « simple » peur : l’absence de l’objet phobogène, donc l’absence de risque ou de danger. En effet, le fait d’être angoissé lorsqu’un serpent s’enroule autour de notre cou, est une réaction parfaitement normale ! Lorsque les symptômes de l’angoisse paroxystique (très intense) sont présents devant une photo de serpent ou en imaginant un serpent, cela devient pathologique.

La phobie est un comportement que l’on peut apprendre face à un danger réel ou potentiel. Elle peut aussi naître d’une origine psychogène, en réaction à un traumatisme, ou des tensions internes d’autres types. Voici des exemples de phobies, certaines classiques et fréquentes, d’autres plus originales. Dans ces définitions, par « peur« , il faut bien sûr entendre « peur irrationnelle, intense d’une situation même sans risque« .

  • Arachnophobie : peur des araignées

  • Agoraphobie : peur de la foule, d’endroits avec beaucoup de monde

  • Phobie sociale : la peur d’interagir avec d’autres personnes

  • Claustrophobie : peur des espaces petits et confinés

  • Acrophobie : peur de la hauteur

  • Aviophobie ou Aerodromophobie : peur de l’avion

  • Emétophobie : peur de vomir, qui évolue souvent vers une peur de s’alimenter

  • Érythrophobie : peur de rougir en public, une peur en cercle vicieux

  • Amaxophobie : peur de conduire une voiture

Certaines phobies sont présentes comme un compagnon discret, d’autres sont beaucoup plus envahissantes. En effet, la phobie des serpents ne nous dérange que très peu dans notre quotidien occidental plus ou moins citadin. De même une phobie des ascenseurs ne sera pas trop dérangeante pour un agriculteur dans un village très rural. Pour un commercial qui fait du porte-à-porte dans une grande ville, c’est tout de suite plus handicapant. C’est à ce moment, quand la phobie est envahissante pour notre équilibre quotidien, que nous pouvons réfléchir à nous en débarrasser.

L’hypnose permet de désapprendre rapidement une phobie

Car non, la phobie n’est pas une fatalité ! Si la Haute Autorité de Santé recommande depuis 2007 les thérapies brèves telles que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), l’hypnose et son utilisation en hypnothérapie a depuis largement prouvé son efficacité, à la fois durable, efficace et rapide dans le traitement des phobies.

Une phobie est assimilable à un comportement que l’on apprend. Comme tous les comportements appris, il est possible de les désapprendre ou de les moduler grâce à l’hypnose! À l’aide de protocoles adaptés à votre histoire, vos expériences et en clair votre « carte du monde », votre hypnothérapeute pourra vous permettre de désensibiliser cette peur afin de ne plus y penser, comme si elle n’avait tout simplement jamais été la.

L’hypnothérapie est une thérapie brève, elle ne va pas aller jusqu’à la psychanalyse pour tout analyser, mais elle va tout de même permettre de s’attaquer à la source même de la phobie. De cette manière, supprimer une phobie ne déplacera pas le symptôme ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait croire.

En hypnothérapie, les phobies sont traitées le plus souvent en 1 à 5 séances selon la phobie en question et selon les troubles ou tensions qui peuvent se cacher derrière.

En attendant, vous pouvez vous permettre de vous offrir facilement une nouvelle vie, une vie libérée de votre phobie. La seule question qui subsiste : Combien de temps préférez-vous vivre encore avec cette phobie ? (Sélectionnez votre réponse)

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