Le Tabac en chiffres et infos
Les tabacologues
Ils peuvent être infirmiers, médecins, sage-femme ou encore kinésithérapeutes. Les tabacologues sont formés aux mécanismes et à l’arrêt du tabac. En plus de prendre en compte votre addiction chimique grâce à des tests et des prescriptions de médicaments, ils ont des outils pour renforcer votre motivation, vous aider au sevrage, et faciliter votre abstinence sur le long terme. En plus de son droit de prescripteur, le tabacologue ne s’occupe pas uniquement de l’addiction chimique ! Aussi, c’est un précieux atout s’il est aussi formé en entretien motivationnel, en TCC (thérapie cognitivo-comportementale) ou en hypnose.
Tabac Info Service (TIS) 3980
Tabac Info Service a peut-être une image très institutionnelle ou « gouvernementale ». Il n’en reste pas moins que c’est une excellente ressource pour arrêter de fumer. L’avantage, c’est qu’après le premier appel (payant), le service est gratuit et c’est le même tabacologue qui s’occupe de votre suivi du début à la fin. C’est lui qui vous rappelle à chacun de vos rendez-vous suivants. L’inconvénient c’est qu’ils ne prescrivent pas de substituts nicotiniques. Vous devrez donc voir ça avec votre médecin traitant.
Les CSAPA
Les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie sont des centres pluridisciplinaires où vous pourrez faire le point sur votre addiction au tabac et/ou d’autres addictions. Ils ont un peu d’attente, mais ils sont très aidants, en particulier dans le cas de polyaddictions. On peut en trouver un peu partout en France.
Les CDHS
Dans le Rhône, le Comité Départemental d’Hygiène Sociale s’occupe de lutte contre la tuberculose, d’arrêts du tabac et de vaccination. Il permet de consulter un tabacologue pour un suivi d’arrêt du tabac. Peu pratiquent l’hypnose en revanche. Il y a plusieurs antennes dont Lyon, Villeurbanne, Vaulx-En-Velin, Vénissieux, etc.
L’Hypnothérapie, auriculothérapie, acuponcture, etc.
Attention de nombreux hypnothérapeute ou autres thérapeutes alternatifs sur Lyon ou ailleurs, proposent des services d’arrêt du tabac promettant des taux de réussite très hauts (sans préciser à combien de temps) et des suivis très courts (en 1 ou 2 séances). Ces personnes qui ne sont pas professionnels de santé, ni formés aux mécanismes d’action du tabac, n’ont pas la possibilité de prendre en charge votre addiction chimique. Le suivi est donc souvent moins confortable, moins fiable et avec un fort risque de rechute.
Il faut rappeler que les études à ce jour n’ont pas permit de mettre en avant une éventuelle efficacité de ces approches, lorsqu’elles sont utilisées seules. En revanche, il a été démontré que l’hypnose et les TCC, lorsqu’elles sont utilisées en complément d’un suivi tabacologique et de médicaments (substituts nicotiniques), augmente les chances d’arrêt et diminue le risque de rechute.
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