L’annonce du diagnostic est souvent un choc. Soudain, votre propre corps semble ne plus vous obéir. Il tremble quand vous voulez qu’il soit calme. Il se fige quand vous voulez avancer. C’est une sensation de trahison intérieure.

À Lyon comme ailleurs, la prise en charge médicale est essentielle. Les traitements dopaminergiques sont votre carburant indispensable. Mais que faire du reste ? Que faire de l’angoisse qui précède chaque mouvement ? Que faire de la raideur qui s’installe au réveil ?

En tant que praticien expérimenté en hypnose mais aussi soignant en neurologie, je le dis clairement : l’hypnose ne guérit pas la maladie de Parkinson. Elle ne remplace pas votre neurologue.

Mais elle offre quelque chose de précieux : un levier d’action sur la manière dont votre cerveau gère les symptômes au quotidien.

Au-delà de la dopamine : La neuroplasticité comme alliée

On résume souvent Parkinson à un manque de dopamine. C’est vrai, mais c’est incomplet. Le cerveau est un réseau complexe.

Lorsque les circuits moteurs principaux sont touchés, le cerveau tente de compenser. Il utilise d’autres chemins. Malheureusement, le stress et l’anxiété d’anticipation (“Vais-je réussir à attraper ce verre ?”) parasitent ces chemins secondaires. Le stress aggrave notoirement les tremblements et le blocage (le “freezing”).

C’est ici que l’hypnose thérapeutique intervient. Elle n’agit pas sur la cause biologique, mais sur la réponse fonctionnelle. L’état d’hypnose permet de calmer le système nerveux sympathique (celui du stress). Il réduit cet espèce de “bruit de fond” neuronal.

En séance, nous apprenons à votre cerveau à dissocier l’intention de mouvement de la peur de l’échec. Nous mobilisons des ressources cognitives intactes pour “contourner” les blocages moteurs. C’est un peu de la rééducation neuronale fonctionnelle.

L’association France Parkinson souligne l’importance des thérapies complémentaires pour améliorer la qualité de vie.

L’hypnothérapie en pratique : Agir sur le “vécu” des symptômes

Comment cela se traduit-il concrètement en cabinet ? Nous ne faisons pas de magie. Nous travaillons sur des objectifs précis et réalistes.

Le premier axe est souvent la gestion des tremblements de repos. Sous hypnose, il est fréquent de constater que le tremblement diminue, voire s’arrête temporairement, lorsque le patient atteint un état de calme profond. Nous ancrons cet état pour qu’il soit retrouvable plus facilement.

Le second axe est la fluidité du mouvement. Nous utilisons des techniques de visualisation motrice. Le cerveau “s’entraîne” mentalement à faire un pas fluide, sans l’interférence de la peur de tomber. Cela prépare les circuits neuronaux avant l’action réelle.

Enfin, nous travaillons sur l’acceptation. Non pas une résignation, mais un apaisement face à la maladie. Lutter contre son propre corps est épuisant. L’hypnose aide à refaire la paix avec lui.

Des études scientifiques, consultables sur des portails comme PubMed, documentent l’intérêt de l’hypnose dans les troubles du mouvement d’origine neurologique.

L’histoire de Pierre : Retrouver le plaisir d’écrire

Pierre, 58 ans, ancien professeur à Lyon, souffrait d’une micrographie sévère (écriture minuscule et illisible). C’est un des symptômes de sa maladie de Parkinson. C’était pour lui une perte d’identité douloureuse. Il n’osait plus signer un chèque.

En séance, nous n’avons pas essayé de forcer sa main. Nous avons travaillé sur la sensation de “l’avant-geste”. Sous hypnose, il a visualisé son bras comme étant léger, fluide, détaché de la raideur de son épaule.

Il a appris une technique d’auto-hypnose rapide pour se “mettre en condition” avant d’écrire. Il ne rédige pas des romans, mais il a retrouvé une signature lisible et le plaisir d’écrire des cartes postales à ses petits-enfants. Une victoire immense sur la maladie.

Limites et espoirs : Vers un nouvel équilibre

Soyons transparents sur les limites. L’hypnose ne stoppera pas l’évolution de la maladie. Elle sera moins efficace lors des phases “off” très marquées (lorsque le médicament ne fait plus effet).

Cependant, l’impact sur la qualité de vie est réel. Il y a un “avant” où l’on subit la maladie, et un “après” où l’on dispose d’outils mentaux pour la gérer.

Retrouver un meilleur sommeil, diminuer l’anxiété sociale liée aux tremblements, ou débloquer un “freezing” par une technique mentale : ce sont des changements concrets. L’hypnose vous aide à redevenir acteur de votre santé, en complément indispensable de votre suivi neurologique.


Un accompagnement spécialisé à Lyon 7

Vivre avec la maladie de Parkinson demande du courage et un soutien adapté. Mon approche se veut complémentaire à votre traitement médical, en se focalisant sur vos ressources intérieures.

Je vous reçois dans mon cabinet situé dans le 7ème arrondissement de Lyon (secteurs Jean Macé / Gerland). C’est un espace calme, facilement accessible, conçu pour vous permettre de découvrir ces outils en toute sérénité. Il est à noter que je peux aussi me déplacer à domicile selon l’évolution de vos symptômes.

Si vous souhaitez explorer comment l’hypnose peut vous aider à mieux vivre avec la maladie, n’hésitez pas à me contacter pour un premier échange ou à consulter mes disponibilités. Et pour “tester” l’approche depuis le confort de votre canapé, n’hésitez pas à essayer une “bulle d’hypnose” (audio d’hypnose accessibles gratuitement sur ce site).

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