Prendre la parole devant dix personnes peut suffire à paralyser le plus grand des orateurs. Et à Lyon, entre les tours vitrées de la Part-Dieu, les salles de séminaire du 6ème et les pitchs improvisés dans un coworking du 3ème, je croise tous les jours des professionnels brillants qui, pourtant, se demandent encore comment « garder leur voix » face à un auditoire.
Bonne nouvelle : l’aisance oratoire n’est pas un don réservé à quelques élus. Elle se construit… et parfois, elle se réveille, littéralement, sous hypnose.
Pourquoi la prise de parole reste un défi, même pour les cadres aguerris
C’est une vérité rarement avouée, surtout dans les bureaux feutrés des chefs d’entreprise : le trac n’épargne personne.
Les neurosciences l’expliquent très bien : dès qu’une prise de parole expose à un jugement, l’amygdale – ce minuscule centre d’alerte dans notre cerveau émotionnel – déclenche un signal de « danger social ». Résultat : mains moites, trou de mémoire, cœur qui s’emballe. Même après vingt ans de réunions.
Le stress bloque la fluidité verbale, brouille l’accès aux mots, et déclenche des scénarios catastrophes internes : « Je vais bégayer », « Je vais oublier », « Je vais perdre ma crédibilité ». Un trio redoutable.
J’ai vu, au cabinet à Lyon 3, un dirigeant expérimenté, pourtant rompu aux réunions stratégiques, incapable de respirer correctement avant un simple toast lors d’un gala. Comme quoi, le cerveau reptilien se moque bien des titres de poste.
Voir l’article intéressant de décideurs-magazine sur les enjeux de la prise de parole des cadres dirigeants.
L’hypnose, un outil concret pour déverrouiller l’aisance oratoire
Contrairement à l’idée qu’on s’en fait, l’hypnose ne « fait pas tout à votre place ». Elle agit plutôt comme un sas de décompression du mental, permettant de court-circuiter la boucle peur-stress-échec.
Je l’expliquais en détail dans un ancien article (plus actuel que jamais) sur l’hypnose dans le monde professionnel : Sous hypnose, on travaille trois leviers principaux :
- L’anticipation mentale : on remplace la projection d’un fiasco par celle d’un déroulé fluide, réaliste et maîtrisé.
- La désensibilisation émotionnelle : on apprend au cerveau à percevoir la scène comme familière, donc moins menaçante.
- L’ancrage corporel : on associe des gestes ou une respiration à un état de calme, mobilisable avant et pendant l’intervention.
L’idée n’est pas de « faire le show » sous hypnose, mais de réapprendre au corps à respirer, à poser la voix, à ralentir le débit. Bref : à retrouver la maîtrise sans forcer.
Bien sûr, on peut aussi travailler ici-même sur des protocoles signature en hypnothérapie. Ces protocoles poussés tels que le protocole de l’Animal Totem révèlent et libèrent toutes les ressources dont une personne aurait besoin, en prenant la forme sous hypnose… de son animal totem. Un protocole puissant à ne pas mettre entre toutes les mains n’est-ce pas ?
Cas pratiques : comment se déroule une séance d’hypnose pour la prise de parole
Dans mon cabinet à Lyon, entre Guillotière et Brotteaux, le scénario est presque toujours le même :
On débute par identifier les blocages précis. S’agit-il de la peur du regard ? D’un souvenir gênant ? D’un perfectionnisme paralysant (inhibiteur) ?
Ensuite vient l’induction dans l’état d’hypnose en lui-même : un état de conscience modifiée, mais lucide, pour ouvrir la porte aux suggestions.
Puis le travail actif : visualisation de la scène, recadrage émotionnel, création de points d’ancrage (un geste discret, une respiration ciblée).
Enfin, la ré-association au quotidien : répéter, s’approprier, faire du nouveau discours intérieur une habitude.
Évidemment ensuite, je propose aux dirigeants un ensemble de techniques dont certaines développées et perfectionnées par moi-même au fil des années, mais surtout et toujours dans une approche « sur-mesure ». Chaque dirigeant mérite une approche centrée sur ses besoins spécifiques, c’est le plus pertinent, le plus puissamment transformateur aussi.
Le plus surprenant ? La majorité découvre qu’en deux ou trois séances, la peur devient une excitation maîtrisable. C’est un vrai changement de terrain de jeu intérieur.
Lyon, terre de conférences et de décideurs : pourquoi ce sujet prend racine ici
Il suffit de se promener autour de la Part-Dieu ou des Halles Paul Bocuse pour sentir l’effervescence : managers, consultants, avocats, élus, tous ont un jour à pitcher, convaincre, rallier.
Lyon, c’est aussi des événements comme le Salon des Entrepreneurs, des meetups, des TEDx locaux, et un tissu d’incubateurs qui transforment chaque présentation en tremplin potentiel.<br>
Ici, bien parler, c’est bien plus qu’une compétence – c’est parfois une question de survie économique. Ce n’est pas une option mais une nécessité.
Finalement… l’aisance se travaille, et n’est pas un don inné
On entend parfois « Il est né pour parler en public ». La réalité est moins romanesque : l’aisance se cultive. Et des outils puissants existent.
Certains y parviennent seuls, d’autres ont besoin d’un coup de pouce pour désamorcer ce cerveau qui panique trop vite.<br>
Et parfois, l’hypnose et la programmation neurolinguistique font exactement cela : désactiver les alarmes, remettre un peu d’air dans la gorge, et laisser la voix porter ce qu’elle a à dire.
Bonus ! L’audio hypnose gratuit pour la clarté mentale
Avant de prendre une décision importante ou même avant de s’exprimer, qu’il s’agisse de l’annonce d’une restructuration, de résultats moins bons qu’espérés ou autre, on a besoin d’un maximum de clarté mentale. Les pensées parasites ou l’égo n’ont pas leur place, car ils peuvent faire perdre énormément à la boite. Financièrement, en temps ou même en réputation.
Pour ceux qui souhaitent tester l’approche de l’hypnose pour clarifier l’esprit, je propose sur cette page des mini séances d’hypnose gratuitement et en accès libre. Si vous vous sentez mieux et plus à même de prendre les meilleures décisions à la fin de cet audio, imaginez le résultat après une séance dédiée.